Je viens de composer deux nouvelles, et de refaçonner considérablement mon roman-Zeppelin, qui désormais, portera pour titre : FLEUR DE ZEPPELIN. Il y manquait une perspective féminine. Claire, maintenant, est un personnage qui est même si féminin qu’il s’agit d’une femme (assez jeune) qui aime les femmes.

    Ce sur quoi je m’interroge, par ailleurs, et l’une des raisons pour lesquelles je ne me suis pas engagé plus tôt dans l’écriture littéraire stricto sensu, c’est : comment fait-on pour écrire et rencontrer des êtres humains dans la même période de temps ? Cela me semble très difficile, cette conciliation du sous-marin en immersion complète et du bistrot à jactance.

    Parfois, en ce sens, je me demande si tous les écrivains écrivent, ou s’ils disposent chez eux d’une bille-agathe qui leur écrit leurs textes (comme dans ce vieux film anglais des années 1960) pendant qu’ils discutent à perte de vue avec l’inéluctable et inénarrable Wolfermann ou avec quelque ectoplasme aveuglant de la sphère pseudo-littéraire dans tel caboulot… Comment font-ils, en tout cas ?

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