Claude VIGEE est MORT… Gratitude profonde et immense respect pour ce grand poète juif alsacien, « donc deux fois juif et deux fois alsacien », comme il aimait à le dire.

On va avoir affaire à des « hommages » bien lourdingues de quelqu’un qui n’a pas lu et ne comprend pas l’essentiel et le noyau de son œuvre.

Soyons plus explicite. Dans quelques jours, quelqu’un va, comme il/elle le fait avec d’autres grands auteurs, exhiber une étiquette, ici l’étiquette « Claude Vigée » en lisant des œuvres certes intéressantes, mais secondaires de ce poète et essayiste.

Or, pour ce qui est de la poésie en alsacien, Claude VIGEE est l’un des deux ou trois poètes alsaciens vraiment géniaux (au sens strict du mot, bien sûr) du 20ème siècle. Il l’est dans Schwàrzi Sengessle flàckere im Wind et plus encore, dans Winterowefiir – plus accompli, plus long et plus difficile que le précédent, et pour ces raisons, peu lu, peu mentionné et encore moins commenté.

Eh bien : un hommage digne de ce nom et à la hauteur de cet auteur magnifiquement profond doit absolument consister en une lecture à voix haute, un commentaire et… une célébration de ces deux œuvres là.

S’il-vous-plaît, pour UNE MEMOIRE NON GNANGNAN et NON GUIGNOLESQUE DE CLAUDE VIGEE.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *